Les étapes pour mettre fin à un contrat TESE : conseils et procédures à suivre

La Titre Emploi Service Entreprise (TESE) est une prestation proposée par l’Urssaf pour simplifier les formalités sociales liées à l’embauche d’un salarié. Elle permet de centraliser les déclarations et la gestion sociale au sein d’une seule instance. Toutefois, il arrive que vous ayez besoin de rompre ce contrat pour diverses raisons. Cet article détaille les différentes étapes pour y mettre fin.

1. Analyser les motifs de rupture du contrat TESE

Tout d’abord, avant de mettre fin à un contrat TESE, il est essentiel de connaître et d’évaluer les motifs de cette décision. Le Code du travail prévoit plusieurs cas de rupture de contrat possibles :

  • Rupture conventionnelle : Accord mutuel entre l’employeur et le salarié pour mettre fin au contrat de travail.
  • Faute grave ou faute lourde : Ces deux situations correspondent à des manquements sérieux aux obligations contractuelles du salarié qui justifient la rupture anticipée du contrat sans préavis ni indemnités.
  • Licenciement économique : Ce type de licenciement concerne les entreprises rencontrant des difficultés économiques entraînant la suppression de postes.
  • Fin de période d’essai : La période d’essai permet à l’employeur de vérifier si le salarié convient au poste et vice versa. Le contrat peut être rompu sans motif durant cette période.
  • démission : C’est le salarié qui décide de mettre fin à son contrat et communiquer les raisons de celle-ci par écrit (lettre recommandée avec accusé de réception).

Pour avoir des informations supplémentaires sur comment procéder à la rupture d’un contrat tese, un article est disponible ici.

2. Suivre la procédure prévue par le Code du travail

En fonction du motif de rupture choisi, le Code du travail prévoit des procédures spécifiques à suivre :

a. Rupture conventionnelle

Dans le cas d’une rupture conventionnelle, l’employeur et le salarié doivent se mettre d’accord sur les conditions de la rupture. Ils doivent se rencontrer lors d’un entretien préalable puis signer une convention de rupture. Cette dernière sera ensuite homologuée par la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi), qui vérifie le respect des droits du salarié en matière de rupture de contrat.

b. Faute grave ou faute lourde

Lorsqu’il y a une suspicion de faute grave ou faute lourde, l’employeur doit convoquer le salarié à un entretien préalable pour lui exposer la situation et recueillir ses explications. Si après cet entretien, la faute est confirmée, l’employeur procède au licenciement sans préavis ni indemnités. La lettre de licenciement doit préciser les motifs et être envoyée en recommandé avec accusé réception.

c. Licenciement économique

Dans le cas d’un licenciement économique, l’employeur doit élaborer un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui contient les mesures d’accompagnement pour les salariés concernés. Ensuite, il doit convoquer chaque salarié concerné à un entretien préalable, puis lui notifier sa décision par lettre recommandée avec accusé de réception.

3. Remplir les formalités administratives nécessaires

Pour mettre fin à un contrat TESE, des démarches administratives doivent être effectuées auprès des organismes compétents :

  • Remise du certificat de travail : L’employeur doit remettre au salarié un certificat de travail mentionnant les dates de début et de fin de son contrat.
  • Attestation Pôle emploi : Elle permet au salarié de faire valoir ses droits aux allocations chômage et doit être transmise à Pôle emploi.
  • Solde de tout compte : C’est un document récapitulatif des sommes versées au salarié lors de la rupture de son contrat. Il doit être remis en main propre ou envoyé par courrier recommandé avec avis de réception.

La législation et l’éthique dans le travail de détective privé : un enjeu essentiel

Le métier de détective privé suscite souvent la curiosité et l’admiration, notamment grâce à son omniprésence dans les œuvres de fiction. Mais au-delà des clichés, ce métier est soumis à une véritable législation et à des règles éthiques bien précises pour encadrer son exercice professionnel.

Dans cet article, nous allons aborder les aspects légaux qui régissent cette profession, ainsi que ses principes de déontologie et d’éthique.

Mentions légales relatives à l’exercice du métier de détective privé

Il est essentiel de rappeler que les détectives privés sont soumis à une autorisation préalable avant de pouvoir exercer leur métier. En France, cette autorisation est délivrée par le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS), qui vérifie entre autres les conditions de moralité, de compétence et de formation de chaque candidat.

Les critères pour obtenir l’autorisation

Pour prétendre à la licence de détective privé, il faut remplir certains critères. Tout d’abord, il faut être âgé d’au moins 18 ans, avoir la nationalité française ou celle d’un pays membre de l’Union européenne, ne pas avoir été condamné pour des faits contraires à l’honneur, aux bonnes mœurs ou à la probité, et suivre une formation spécifique dans un établissement agréé par l’État. Une fois la licence obtenue, le détective doit également souscrire à une assurance en responsabilité civile professionnelle.

Le code de déontologie des détectives privés

Outre la régulation légale, la profession de détective privé est encadrée par un code de déontologie qui définit les valeurs, les principes et les comportements auxquels les détectives doivent se conformer dans l’exercice de leurs fonctions. Ce code de déontologie est un ensemble de devoirs que doivent respecter tous les membres de cette activité.

Loyauté, intégrité et discrétion : les maîtres mots du métier

Au cœur de la déontologie d’un détective privé, on retrouve :

  • La loyauté : Le détective privé est tenu de mener ses investigations avec honnêteté et impartialité. Il doit veiller à ne pas favoriser une partie plutôt qu’une autre lors de son enquête.
  • L’intégrité : Le détective privé doit faire preuve de probité et d’honnêteté tout au long de sa mission, notamment en ce qui concerne la gestion des informations recueillies et la réalisation des comptes rendus.
  • La discrétion : Respecter le secret professionnel est indispensable pour un agent d’enquête privée. Cette confidentialité s’étend aussi bien aux informations concernant sa mission qu’à celles relatives à ses clients et autres personnes impliquées dans l’enquête.

Respect des droits fondamentaux et de la vie privée

Le détective privé doit également veiller à respecter les droits fondamentaux de chaque personne, comme la présomption d’innocence, le droit à la vie privée ou encore le respect de la dignité humaine. Dans ce cadre, il est tenu de :

  • Recueillir des informations par des moyens légaux uniquement,
  • Ne pas divulguer des informations sans le consentement des personnes concernées,
  • Garder un juste équilibre entre les intérêts en jeu et le respect des libertés individuelles.

L’éthique dans le travail de détective privé : une dimension souvent négligée

L’éthique concerne le comportement moral qu’un professionnel se doit d’avoir face aux différents dilemmes qui peuvent survenir lors de l’exercice de son métier. Cette dimension éthique est parfois mise de côté dans le domaine de la détection privée, pourtant elle constitue un enjeu essentiel pour garantir la crédibilité et le sérieux de cette profession.

Les relations avec les clients et les repères éthiques

Le détective privé est souvent sollicité pour régler des affaires sensibles ou impliquant des conflits familiaux ou conjugaux. Il doit alors agir avec diplomatie, discrétion et objectivité pour éviter tout malentendu ou escalade des tensions.

Dans certains cas, le détective peut être amené à refuser une mission qui pourrait entrer en conflit avec ses propres convictions éthiques ou qui serait contraire à la loi. Par exemple, il ne peut pas participer à une action visant à nuire volontairement à quelqu’un sans motif légitime.

Les défis éthiques posés par les nouvelles technologies

Avec l’évolution des technologies de communication et de surveillance, les détectives privés peuvent être tentés d’utiliser des méthodes intrusives pour obtenir des informations. Cependant, ces pratiques sont souvent illégales et contraires à l’éthique professionnelle. L’enjeu pour le détective privé est donc de mettre à profit les nouvelles technologies tout en respectant les cadres légaux et déontologiques.

Propriété Intellectuelle : Protégez Vos Idées et Créations Efficacement

La propriété intellectuelle est un aspect essentiel pour les créateurs, innovateurs et entrepreneurs. Elle leur permet de protéger leurs idées et créations originales des exploitations illicites et non-autorisées par d’autres personnes. Dans cet article, nous vous présentons en détail les différentes facettes de la propriété intellectuelle et comment assurer une protection efficace pour vos œuvres intellectuelles.

Comprendre la propriété intellectuelle

La propriété intellectuelle englobe différents types de droits qui concernent principalement les créations et réalisations issues de l’activité humaine. Ces droits peuvent se diviser en deux grandes catégories :

  • Droits d’auteur : Ils couvrent les œuvres littéraires, artistiques, musicales, architecturales, etc. Il s’agit de la forme la plus répandue de propriété intellectuelle. Les droits d’auteur incluent le droit moral et les droits patrimoniaux de l’auteur sur son œuvre.
  • Propriété industrielle : Cette catégorie concerne les inventions (brevets), les marques, les dessins et modèles industriels, ainsi que les indications géographiques protégées. La propriété industrielle vise à promouvoir l’innovation et la compétitivité économique.

Identifier les aspects de votre projet à protéger

Il est crucial d’évaluer l’ensemble de vos créations intellectuelles avant d’entamer les démarches de protection. Réfléchissez aux éléments qui constituent la valeur ajoutée de votre projet et qui méritent d’être protégés :

  • Une invention technique ? Pensez au dépôt d’un brevet.
  • Un nom commercial ou un logo distinctif ? La protection par le biais d’une marque est alors appropriée.
  • Une création artistique, littéraire ou musicale ? Les droits d’auteur sont automatiques et ne nécessitent aucune formalité.
  • Un design original ou innovant ? Un dessin ou modèle industriel sera pertinent pour en garantir la protection.

Démarches pour protéger efficacement votre propriété intellectuelle

Protéger une œuvre par le droit d’auteur

Le droit d’auteur est accordé automatiquement dès la création de l’œuvre. Il suffit que celle-ci soit originale et qu’elle revête une forme perceptible (écrite, sonore, visuelle). Aucune démarche n’est requise pour bénéficier de cette protection. Toutefois, en cas de conflit sur la paternité de l’œuvre, il est recommandé de disposer de moyens de preuve pour établir sa qualité d’auteur. L’enregistrement auprès d’un organisme spécialisé ou la déclaration à la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique (SACEM) peut être utile dans ce contexte.

Déposer un brevet pour une invention

Un brevet est un titre de propriété industrielle octroyé par l’État, qui confère à son titulaire le monopole d’exploitation de l’invention pour une durée limitée (généralement 20 ans). Il est nécessaire de respecter certaines conditions pour être éligible au dépôt d’un brevet :

  1. L’invention doit être nouvelle, c’est-à-dire non divulguée au public avant la date de dépôt du brevet.
  2. Elle doit impliquer une activité inventive, c’est-à-dire qu’elle ne découle pas de manière évidente de l’état de la technique pour un homme du métier.
  3. Enfin, l’invention doit présenter une application industrielle, ce qui signifie qu’elle peut être fabriquée ou utilisée dans n’importe quel domaine industriel.

La demande de brevet s’effectue auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) et nécessite la réalisation d’un dossier complet décrivant l’invention.

Enregistrer une marque pour protéger un nom commercial ou un logo

Une marque est un signe distinctif (nom, logo, forme) qui permet d’identifier les produits ou services d’une entreprise. Pour garantir sa protection, il est indispensable de procéder à son enregistrement auprès de l’INPI. Il convient également de vérifier que la marque est disponible et ne porte pas atteinte aux droits antérieurs de tiers. L’enregistrement d’une marque offre une protection initiale de 10 ans, renouvelable indéfiniment tant que la marque est utilisée et ne devient pas générique.

Déposer un dessin ou modèle industriel (DMI)

Un dessin ou modèle industriel protège l’aspect esthétique d’un produit. Pour en bénéficier, il faut déposer son œuvre auprès de l’INPI. Le titulaire du DMI dispose d’un droit exclusif sur son œuvre pour une durée de 5 ans, renouvelable jusqu’à 25 ans maximum.

Surveiller votre propriété intellectuelle

Protéger vos créations intellectuelles implique également la surveillance active des exploitations potentiellement illicites par des tiers. Surveillez régulièrement les marchés et les médias pour détecter toute utilisation non-autorisée de vos droits. En cas d’atteinte à votre propriété intellectuelle, n’hésitez pas à recourir aux voies légales (mise en demeure, action en justice) ou à solliciter l’aide d’un avocat spécialisé dans le domaine. Vous pouvez visiter Ce site-là pour obtenir des renseignements supplémentaires sur ce sujet.

S’informer et se former

Pour optimiser la protection de votre propriété intellectuelle, il est essentiel de vous tenir informé des évolutions législatives et jurisprudentielles dans ce domaine. Participez à des forums, suivez des formations, consultez des guides et rejoignez des associations de professionnels pour vous aider à mieux comprendre et maîtriser les enjeux de la propriété intellectuelle.

En définitive, la protection de votre propriété intellectuelle est capitale pour préserver vos actifs immatériels et garantir votre réussite professionnelle. En connaissant les différents types de droits existants et en suivant ces conseils pour les protéger efficacement, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour sécuriser et valoriser vos créations originales.

La légalité des enquêtes privées : droits et limites

Les détectives privés sont souvent sollicités pour mener des enquêtes sur des affaires civiles et commerciales. La question se pose alors de savoir dans quelle mesure ces enquêtes privées sont légales, et quelles sont les limites imposées aux détectives privés en termes de respect du secret professionnel, d’accès à l’information et d’intervention auprès des personnes extérieures.

Le cadre légal des détectives privés

Pour pouvoir opérer légalement en tant que détective privé, il est indispensable d’être titulaire d’une licence d’exercice délivrée par le ministère de l’Intérieur et de respecter strictement la loi qui encadre cette profession.

Réglementation spécifique au métier de détective privé

Cette réglementation est notamment cadrée par la loi n°83-629 du 12 juillet 1983 réglementant les activités privées de sécurité, ainsi que par le Code de la sécurité intérieure (CSI). Ces textes législatifs définissent les conditions d’accès à la profession (formation, expérience, moralité) ainsi que les obligations auxquelles doivent se soumettre les détectives privés (discrétion, respect des lois, secret professionnel, etc.).

Le secret professionnel

L’un des principaux piliers de la légalité des enquêtes privées est le respect du secret professionnel. Tout comme les avocats ou les médecins, les détectives privés sont tenus de garder confidentielles les informations qu’ils recueillent au cours d’une enquête, sauf autorisation expresse des personnes concernées. Cette obligation perdure même après la fin du contrat ou du mandat qui lie le détective privé à son client.

Exceptions au secret professionnel

Il existe néanmoins des exceptions au secret professionnel : un détective privé peut être amené à divulguer des informations si cela est strictement nécessaire pour protéger ses propres droits (par exemple en cas de contentieux avec un client) ou si la loi l’y oblige (dans le cadre d’une procédure judiciaire). Toutefois, ces situations restent exceptionnelles et soumises à conditions.

Les limites à la collecte et à l’utilisation des informations

Afin de mener à bien une enquête, les détectives privés ont besoin de collecter et d’utiliser diverses informations. Cependant, ils doivent veiller à ce que cette collecte respecte le cadre légal en vigueur, notamment en termes de protection des données personnelles et de droit à la vie privée.

Respect du droit à la vie privée

Le principe de base est que les détectives privés ne peuvent pas utiliser de moyens illégaux pour obtenir des informations. Ils doivent donc se conformer aux dispositions relatives au respect du droit à la vie privée et au secret des correspondances prévues par le Code civil et le Code pénal.

Toute intrusion dans la vie privée doit être proportionnée et justifiée par les besoins de l’enquête. Ainsi, suivre une personne, que ce soit physiquement ou par le biais d’équipements électroniques (GPS, téléphone, etc.), ne peut se faire qu’avec le consentement de la personne concernée, sauf dans des situations exceptionnelles prévues par la loi (par exemple pour protéger un enfant en danger).

Il est également interdit aux détectives privés de procéder à des écoutes téléphoniques ou à des enregistrements audiovisuels clandestins, à moins d’avoir obtenu l’autorisation du juge compétent.

Le traitement des données personnelles

La collecte et le traitement des données à caractère personnel sont encadrés par le Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil, dit « Règlement Général sur la Protection des Données » (RGPD). Les détectives privés doivent respecter les principes du RGPD, notamment le principe de minimisation des données (ne collecter que les données strictement nécessaires à l’enquête) et le principe de finalité (utiliser les données uniquement aux fins prévues).

L’intervention auprès de personnes extérieures

Dans le cadre d’une enquête privée, les détectives privés sont amenés à entrer en contact avec des personnes extérieures. Mais cette interaction doit également respecter certaines règles pour être légale.

Approche des témoins

Les détectives privés ont la possibilité d’approcher des personnes susceptibles de détenir des informations utiles à leur enquête, mais doivent veiller à ne pas enfreindre leur droit à la vie privée et à ne pas exercer de pressions abusives sur ces personnes. Ils doivent également se présenter sous leur véritable identité, sans dissimulation ni déguisement.

Transmission des informations au client

Le détective privé doit veiller à ce que les informations obtenues auprès de personnes extérieures soient transmises à son client dans le respect du secret professionnel et avec l’autorisation préalable des personnes concernées.

Exemple d’une enquête légale

Un exemple typique d’enquête privée légale serait celle menée pour protéger les intérêts économiques d’une entreprise contre la concurrence déloyale (par exemple l’espionnage industriel ou la contrefaçon). Dans ce cas, le détective privé va récolter des informations pertinentes pour établir les faits incriminés, tout en respectant les limites fixées par la loi en matière de collecte et d’utilisation des données, ainsi que d’intervention auprès des personnes extérieures.

Pour conclure, il est essentiel pour mener une enquête privée légalement de bien connaître les droits et limites imposés aux détectives privés par la loi. Il convient également de s’assurer que ces professionnels disposent de la formation, de l’expérience et de la licence nécessaires pour exercer leur métier. Découvrez et cliquez ici pour plus d’informations sur les enquêtes privées et leurs limites légales.

Marque et contrefaçon : comprendre les risques juridiques en Belgique

La contrefaçon de marque est un problème majeur pour les entreprises et les consommateurs en Belgique. Les contrefacteurs cherchent constamment à profiter de la notoriété des marques populaires, ce qui peut causer des préjudices financiers considérables pour les titulaires de droits et une mauvaise expérience pour les clients qui achètent des produits de qualité inférieure. Dans cet article, nous examinerons les différents aspects des risques juridiques liés à la contrefaçon de marque en Belgique, ainsi que les mesures que les titulaires de droits peuvent prendre pour se protéger.

Régime de protection des marques en Belgique

En Belgique, le droit de propriété intellectuelle, y compris la protection des marques, est régi principalement par la loi sur les marques et la loi sur la propriété intellectuelle. Ces lois offrent aux titulaires de marques déposées un certain nombre de droits exclusifs, y compris :

  • Le droit d’utiliser la marque pour distinguer leurs produits ou services de ceux d’autres entreprises ;
  • Le droit d’autoriser ou d’interdire l’utilisation de leur marque par des tiers ;
  • Le droit de poursuivre en justice les contrefacteurs pour violation de ces droits exclusifs.

Afin de bénéficier de cette protection juridique, les titulaires de marques doivent toutefois veiller à remplir certaines conditions, telles que l’enregistrement de leur marque auprès de l’Office Benelux des marques (OBM) ou de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO).

Comment identifier une contrefaçon de marque

La contrefaçon de marque peut prendre diverses formes, allant de la reproduction exacte d’un logo à l’utilisation abusive de slogans ou de noms commerciaux. Voici quelques indicateurs qui peuvent aider les consommateurs et les titulaires de droits à détecter une contrefaçon :

  • Prix trop bas : Si le prix d’un produit est significativement inférieur à celui des autres produits du marché portant la même marque, il y a un risque qu’il s’agisse d’une contrefaçon.
  • Qualité médiocre : Les contrefaçons sont souvent réalisées avec des matériaux et une finition de qualité inférieure pour minimiser les coûts. Portez donc attention à la durabilité et aux détails du produit.
  • Emballage non conforme : Un emballage abîmé, incohérent ou mal imprimé peut être un signe d’un produit contrefaisant.
  • Absence de garantie : Les fabricants légitimes offrent généralement une garantie sur leurs produits. L’absence de garantie ou de politique de retour raisonnable peut indiquer une contrefaçon.

Préjudices causés par la contrefaçon

En Belgique, les conséquences de la contrefaçon pour les titulaires de droits de propriété intellectuelle et les consommateurs peuvent être graves. Les préjudices incluent :

  • Perte de revenus et de parts de marché pour les entreprises légitimes ;
  • Dommages à l’image de marque et à la réputation dans l’esprit des consommateurs ;
  • Risques pour la santé et la sécurité des consommateurs en cas d’utilisation de produits contrefaits de qualité inférieure ;
  • Pertes fiscales pour les gouvernements en raison de la vente de marchandises non déclarées.

Actions à entreprendre en cas de contrefaçon

Pour les titulaires de marque

Les titulaires de marque qui soupçonnent la contrefaçon de leurs produits ou services doivent agir rapidement pour limiter les dommages potentiels. Voici quelques étapes à suivre :

  1. Rassemblez les preuves de contrefaçon, telles que des photographies des produits suspects, des factures ou des témoignages de clients ;
  2. Contactez un avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle pour obtenir des conseils juridiques appropriés ;Découvrez cette page pour obtenir de plus amples informations ;
  3. Adressez une mise en demeure au contrefacteur, exigeant qu’il cesse immédiatement ses activités illicites ;
  4. Envisagez d’entamer une action en justice pour obtenir des dommages-intérêts ou une injonction contre le contrefacteur.

Pour les consommateurs

Si vous suspectez avoir acheté un produit contrefaisant, voici quelques mesures à prendre :

  1. Contactez le fabricant ou le dépositaire de la marque pour confirmer l’authenticité du produit et leur signaler la contrefaçon potentielle ;
  2. Rapportez le cas aux autorités compétentes, telles que la police locale ou la Cellule de lutte contre la contrefaçon et la piraterie (CLIC) ;
  3. Gardez toutes les preuves, telles que des photos, des reçus et des échanges de courriels avec le vendeur.

Prévenir la contrefaçon : quelques conseils

Voici quelques conseils pour les entreprises souhaitant protéger leur marque contre les risques juridiques liés à la contrefaçon en Belgique :

  • Déposez et enregistrez votre marque auprès de l’OBM et/ou de l’EUIPO pour garantir une protection maximale ;
  • Surveillez régulièrement les marchés et les plateformes en ligne pour détecter toute activité suspecte ;
  • Coopérez avec les autorités compétentes et d’autres parties prenantes pour lutter contre la contrefaçon ;
  • Communiquez clairement aux consommateurs l’importance de l’achat de produits authentiques et les risques liés à l’acquisition de contrefaçons.

En résumé, la contrefaçon de marque en Belgique est un problème sérieux qui nécessite une attention accrue de la part des titulaires de droits et des consommateurs. Une connaissance approfondie des lois et régulations en vigueur, ainsi qu’une vigilance constante, permettront de limiter les risques juridiques et financiers associés à cette pratique illégale.

Quel type de contrat d’infogérance établir avec un prestataire informatique ?

Conception d’applications, protection des informations internes contre les attaques informatiques externes, opérations à distance, maintenance informatique, etc. Autant de cordes à l’arc d’un prestataire informatique. Par conséquent, vous devez établir un contrat d’infogérance avec le prestataire pour qu’il intervienne dans votre entreprise. Cependant, une telle clause entre l’informaticien et votre structure requiert des particularités professionnelles bien établies. Sur le contrat, toutes les informations régissant l’accord entre les deux parties doivent figurer. De plus, la contribution de chacun au cours de la collaboration, doit être mentionnée. Découvrez le type de contrat d’infogérance à établir.

Contrat d’infogérance globale

L’infogérance globale intègre tout ce qui concerne le système informatique de votre entreprise. En effet, avec ce type de contrat, la gestion du SI revient intégralement à un prestataire informatique externe soit interne. Tout dépend en fait des besoins de votre entreprise pour que le maintenancier informatique opère à distance ou sur votre site. Le contrat d’infogérance donne le plein droit à l’informaticien d’accéder à toutes les données informatiques de votre structure.

Le contrat d’infogérance globale permet en fait de mieux vous concentrer sur l’activité maitresse de votre entreprise. Vous n’aurez donc plus besoin d’intervenir pour les problèmes de bugs ou de balbutiement informatiques. Par contre, le contrat doit stipuler que ces responsabilités reviennent au prestataire. C’est d’ailleurs le meilleur choix de contrat pour assurer la sécurité informatique d’une société.

Contrat d’infogérance partielle

Tout d’abord, l’infogérance partielle est le fait d’attribuer une partie des tâches informatiques de votre société à un prestataire informatique. Dans ce cas, vous ne manquez pas de performances sur le plan informatique. Mais au vu des travaux à accomplir, un coup de main est la bienvenue. À cet effet, vous pourriez envisager de conclure un contrat d’infogérance partielle avec un prestataire informatique. Cela permettra d’accélérer la productivité de l’entreprise.

En effet, le contrat d’infogérance partielle signifie que le technicien doit intervenir sur des domaines précis. En général, il s’agit des données et des services. Et surtout, ces types de prestations, partielles, sont attribuées à un technicien externe. Ce dernier pourra s’occuper des données de votre entreprise de façon professionnelle. Si vous avez besoin de tels services en externe, priorisez le contrat d’infogérance partielle.

Contrat d’infogérance applicative

En dehors des deux types de contrats d’infogérance cités, le contrat d’infogérance applicative se place à la troisième place. C’est un type de contrat spécifique qui appelle à des prestations bien définies. En fait, la plupart des entreprises conçoivent des applications en fonction des besoins de la firme. Pour cela, cette tâche peut être confiée à un prestataire informatique qui opère hors des locaux de l’entreprise. Là, intervient très bien le contrat d’infogérance applicative.

Lorsqu’il y a contrat d’infogérance applicative, il y a lieu forcément de conception d’application sur mesure. La mise en place d’une application et son développement est alors confiée à un prestataire externe. Pour le bon déroulement de cette collaboration, vous pouvez établir le contrat d’infogérance applicative. Par contre, un contrat d’infogérance d’exploitation fait appel à des connaissances en infrastructure du SI.

N’oubliez pas le plus important pendant l’établissement de ces clauses. Il s’agit notamment de la transparence entre les deux parties, le début et l’échéance du contrat. Les différents moyens de règlement de la facturation ainsi que, surtout, le secret professionnel.

Les entreprises de la Marne protègent leurs documents importants

L’adoption de solutions spéciales permet d’assurer la confidentialité des informations d’importance critique pour l’entreprise, que ce soit sous forme papier ou électronique. Certaines des plus utiles sont énumérées ci-dessous.

Filigrane de sécurité – Filigrane de sécurité

La fonction Filigrane de sécurité applique automatiquement un filigrane fin caché aux documents particulièrement sensibles. Ce n’est que lorsqu’une copie ultérieure est faite que le filigrane caché est décodé et visible sur le document, qui peut alors être identifié comme une copie non autorisée.

En installant le kit Printed Document Guard Kit, le système Kyocera MFP empêche la copie et/ou la transmission de documents contenant des informations importantes ou personnelles.

Vous pouvez intégrer le schéma de sécurité dans un document à l’aide d’une fonctionnalité avancée du pilote d’imprimante appelée Filigrane de sécurité.

Lorsque la protection des documents est activée, des restrictions s’appliquent au fonctionnement de l’appareil. Si la fonction Sécurité est activée pour toutes les fonctions du MFP, un message indique qu’un document confidentiel a été détecté. La numérisation des pages restantes du document est arrêtée. Vous pouvez également décider d’appliquer les restrictions à une seule fonction du MFP (Copier, Envoyer, Boîte de documents ou Fax).

PDF crypté – Fichiers PDF cryptés

Grâce à la fonction de cryptage PDF proposée par les multifonctions Kyocera, vous pouvez limiter l’accès à la visualisation, à l’impression et à la modification des PDF en attribuant un mot de passe de sécurité avant de les envoyer depuis l’appareil.

Les éléments qui peuvent être réglés varient en fonction du réglage sélectionné dans « Compatibilité »[Acrobat 3.0 ou ultérieur] ou[Acrobat 5.0 ou ultérieur]. Cette fonction est compatible avec les normes Adobe Acrobat.

Destruction des documents

Pour les disques durs, détruisez les avec une perceuse pour les rendre irrécupérables. Pour les documents papiers, utilisez une broyeuse de documents avec un niveau de sécurité adapté.

Autostore 6.0 – Sécurité et personnalisation

Capture, traite et achemine les documents papier et électroniques dans les flux de travail de l’entreprise.

AutoStore est une application basée sur serveur qui orchestre la capture et la livraison sécurisée de documents papier et électroniques dans les applications métier. Logiciel adapté aux entreprises de toutes tailles qui souhaitent éliminer les erreurs générées par la gestion manuelle des documents.

Que vous traitiez des factures, des plaintes ou des bons de commande, AutoStore peut automatiser les processus d’affaires basés sur les documents pour réduire les coûts, améliorer l’efficacité opérationnelle, la communication et la collaboration, et assurer la conformité aux lois et aux règlements.

Les fonctions de sécurité et de personnalisation d’Autostore 6.0 offrent un accès basé sur les permissions aux flux de travail de l’entreprise, non seulement pour améliorer l’efficacité des utilisateurs, mais aussi pour accroître la sécurité de l’entreprise en permettant aux utilisateurs d’accéder uniquement à certains flux de travail basés sur les documents. Si la loi vous oblige à crypter les documents avant qu’ils ne soient envoyés à leur destination, les composants de cryptage, de sécurité et de personnalisation d’AutoStore protègent non seulement les documents, mais également les processus utilisés pour les sauvegarder.

Chiffrement

La livraison sécurisée des documents est une préoccupation majeure pour la plupart des entreprises ou des administrations publiques. AutoStore fournit un cryptage intégré et une sécurité des documents à différents niveaux lors de la distribution des documents numérisés et de leur traitement sur plusieurs serveurs AutoStore.